Simon était en colère, déçu que tout ne fonctionne pas facilement comme il le pensait. Le deuxième service avait été catastrophique et lui avait fait perdre des simflouz, au point qu'il se retrouvait maintenant dans le rouge.
Il avait besoin de se changer les idées, de penser à autre chose un moment. Il se mit à jouer sur son téléphone.
Il nettoya le restaurant pour donner une chance à sa serveuse.
Puis il appela tout le personnel.
- Amélie, je vous attends aujourd'hui pour deux heures.
- Monsieur, après le service d'hier, je ne croyais pas que vous alliez ouvrir aujourd'hui. Je pensais même que vous alliez fermé le restaurant à vrai dire.
- Amélie, je n'abandonnerai pas au premier obstacle, voyons, bien sûr que j'allais ouvrir aujourd'hui, je ne fermerai pas pour si peu.
- C'est que vous étiez tellement en colère.
- Je sais, j'ai un peu péter les plombs, mais j'ai réfléchi et je veux qu'on y arrive, j'ai besoin de vous.
- Je serai là, monsieur.
- Content de l'entendre, Amélie, à tout à l'heure.
- Bonjour Marie, j'aurais besoin de vous à deux heures cet après-midi.
- Je suis surprise de vous entendre ce matin, monsieur, je serai là.
- Merci, Marie, je vous attends.
- Lucie, je veux vous voir au restaurant pour deux heures.
- Après votre colère d'hier soir, je pensais que vous m'aviez renvoyé.
- Non, Lucie, vous avez encore un emploi.
- Oh, merci, monsieur. Je serai là, sans faute.
Simon décida de se rendre à l'aire de grill, tout près du restaurant, il souhaitait s'informer auprès des sims de ce que l'on pensait de son restaurant.
- Vous connaissez mon restaurant, le Simon Restaurant, juste derrière, vous en avez entendu parler?
- Oui, pour ce qu'on en dit.
- Dites-moi qu'en dit-on, qu'avez-vous entendu?
- Le service est très lent, quelque soit l'heure ou on s'y présente, à certaines heures il peut être interminable, les employés ne sont pas la crème vous savez, mais si au moins le patron leur offrait une formation, ce pourrait être moins pire, avec six places assises aussi, on ne peut pas s'attendre à grand chose. La rénovation n'est pas terminé, les planchers ne sont même pas posée, pas même de papier peint sur les murs, aucune décoration. Et le patron a piqué une colère terrible hier soir, mettant tout le monde à la porte. Voilà ce que l'on en dit, Simon.
- Mais c'est épouvantable, je vous remercie pour ces informations, mademoiselle. Je ferai en sorte que ça change.
- Nous fermerons tôt ce soir, un service de quelques heures, essayer de faire votre possible pour que ça se passe bien.
- Monsieur, il n'y a plus d'éclairage dans la cuisine, mais ou est passée la lampe?
- Je sais, Marie, tu devras cuisiner comme ça, pour quelques temps, les finances n'ont pas été très bonne hier, j'ai dû la vendre pour t'acheter quelques ingrédients pour débuter le service.
- S'il croit que c'est facile cuisiner sans rien n'y voir. Je suis dans le noir complet grrr...
- Marie, je t'entends marmonner, tu aurais voulu que je vendes celle de la salle à manger peut-être, et laisser nos pauvres clients dans le noir? Concentre toi et tu y arriveras, ce n'est que pour un ou deux services, si tout se passe bien.
Simon aidait Lucie à desservir, le service ne se passait pas trop mal.
Simon ferma tôt, comme il l'avait prévu, il voulait être certain qu'il ferait des bénéfices ce soir, de petits bénéfices, mais au moins, il en avait fait.
Il se coucha, pensant aux commentaires qu'on disait sur son restaurant dans la ville, il fallait qu'il améliore l'image du restaurant auprès de la communauté, mais pour ça, il lui fallait des simflouzs, et se résigner à passer encore quelques services dans la médiocrité. Il avait un but et il ne fallait pas qu'il perde de vue son objectif, voilà tout.